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Critique : Erased, l'anime de l'hiver 2016 ?

Publié le par Nippon-Sensei

Cet article peut contenir des spoils mineurs sur l'anime Erased. Faites attention durant la lecture de cet article si vous n'êtes pas à jour dans le visionnage de l'anime.

© 2016, A-1 Pictures / Sanbe Kei, Kadokawa Shoten

© 2016, A-1 Pictures / Sanbe Kei, Kadokawa Shoten

Chères lectrices, chers lecteurs,

Bienvenue dans cette première critique / présentation d'anime de ce blog. La saison hivernale des animes touche à sa fin et l'anime dont nous allons parler aussi. Il est donc temps de faire un bilan. Nous allons effectivement parler d'un anime de la saison hiver 2016, et, vous l'aurez compris grâce au titre, cet anime est Erased (ou Boku Dake Ga Inai Machi).

(© Ki-oon / Kadokawa Shoten)
(© Ki-oon / Kadokawa Shoten)

Présentation :

L'anime Erased est diffusé depuis le 7 janvier 2016 au Japon et en France, sur Wakanim. Erased est animé par le studio A-1 Pictures (Sword Art Online, Seven Deadly Sins, Magi) et comporte 12 épisodes. L'anime est adapté du manga Erased, de l'auteur Kei Sanbe, prépublié dans le magazine Young Ace de Kadokawa depuis le 4 juin 2012. La version française du manga est publiée par les éditions Ki-oon, et la série comportera 8 volumes au total (6 volumes sont sortis en France à ce jour). Notez qu'Erased aura le droit a un film live qui sortira le 19 Mars 2016 au Japon. (cf: Bande-annonce ci-dessous)

Synopsis (spoil de l'épisode 1):

Satoru Fujinuma est un mangaka sans succès, qui vit grâce à son boulot de livreur de pizza. Cependant, il possède un pouvoir appelé Revival, à chaque fois qu'un drame survient autour de lui, il peut remonter quelques minutes en arrière avant que l'accident ne se produise. Il remontera alors le temps en boucle jusqu'à ce que le drame soit empêché. Un jour, suite au meurtre de sa mère, son pouvoir s'emballe et le fait revenir 18 ans en arrière, alors qu'il n'était qu'un écolier, et avant que trois des ses camarades se fassent enlevés. Il comprend alors que le meurtre de sa mère et cette série d’enlèvements sont liés. Il va donc tout faire pour trouver le criminel et empêcher ces drames de se produire.

(© 2016, A-1 Pictures)
(© 2016, A-1 Pictures)

Mon avis :

Au moment où j'écrit cet article, 10 épisodes sont sortis et on déjà sent qu'on se rapproche de la fin et que le grand final arrive. Même si l'anime n'est pas encore terminé, je pense que je peux déjà donner un avis relativement pertinent.

Histoire :

Très rapidement, l'histoire devient une sorte d'enquête afin de savoir qui est le criminel et comment protéger les cibles potentielles de ce dernier. L'histoire est vraiment palpitante, elle vous tient en haleine jusqu'au bout, en maintenant une pression permanente. On se dit qu'à tous moments, tout peut aller de travers, et on a envie de savoir si Satoru réussira à protéger Hinazuki, la première cible du criminel. Par la suite, le scénario s’accélère et on survole rapidement les enjeux de la protection des deux autres cibles, ce qui se justifie parfaitement dans le scénario car le "cas Hinazuki" est le plus complexe. La tension atteint son paroxysme au dixième épisode, jusqu'au moment où le criminel est révélé (Même si on peut connaitre son identité dès le neuvième épisode). L'épisode 10 est particulièrement bien réalisé : la mise en scène, les couleurs, l'ambiance, la musique, tous ces éléments font monter petit à petit la tension jusqu'à la grande révélation. L'épisode 10 que je viens de décrire résume parfaitement bien l'ensemble de l'anime qui se compose de nombreux moments où la tension monte jusqu'au soulagement ou au retournement de situation. On a donc affaire à un thriller policier parfaitement bien rythmé, qui alterne bien les moments de tensions, ceux de soulagements et les moments de surprise.

(© 2016, A-1 Pictures)
(© 2016, A-1 Pictures)
Animation et Design :

Comme dans la plupart des productions d'A-1 Pictures, l'animation est très bonne. L'atmosphère de l'anime est bien retranscrit par les dessins, les couleurs, les jeux de lumière. Il se dégage quand même quelque chose de très particulier et de très original par rapport aux animes classiques, surtout dans le character design. En effet, comme l'anime met en scène des enfants, on aurait pu s'attendre à un des personnages loli ou moe, en général, ce qui aurait complètement desservi le ton général de l'anime. Or, on a des designs plus adaptés à un thriller et uniques dans le monde de la japanimation.

(© 2016, A-1 Pictures / Asian Kung Fu Generation)

Musiques (OP et ED) :

L'OST en général est plutôt bien, les musiques sont assez mélancolique et s'adaptent parfaitement bien au ton de l'anime et de la scène en question. L'ending a lui aussi un ton relativement mélancolique. L'opening (voir la vidéo ci-dessus) est lui assez différent voire opposé à l'ending, on alterne entre périodes de contemplations et passages plus énergiques. Globalement, un opening assez entraînant qui ne m'a pas donné envie de le sauter.

(© 2016, A-1 Pictures)
(© 2016, A-1 Pictures)
Personnages :

Les personnages sont tous très bien écrits, ils sont intéressants, humains, sincères et réalistes. Toutes ces qualités les rendent d'autant plus attachants. Satoru est le personnage principal, il n'a pas eu la vie dont il rêvait, il a des pouvoirs malgré lui et il vit avec d'énormes regrets comme celui de ne pas avoir pu sauver ses trois camarades enlevés. Son pouvoir va lui donner l'occasion de réparer ses erreurs et de combler le vide dans son cœur. Il est donc absolument déterminé à les sauver. Kayo Hinazuki est une enfant perturbée et réservée qui, au début, parait froide, mais qui, petit à petit, va s'ouvrir et va se révéler être une fille simple et adorable. Tous les personnages sont plus ou moins construits de la même façon, ils ont une certaine apparence mais c'est bien souvent une apparence trompeuse qui cache une personnalité bien différente et plus complexe.

Conclusion :

J'ai beaucoup aimé le visionnage d'Erased. L'anime est bien réalisé et finement rythmé, entre les moments de tensions, les retournements de situations et les moments plus comiques, on a pas le temps de s'ennuyer et les 20 minutes passent très vite. L'anime est intelligent et traite de sujets réalistes avec finesse. L’originalité de l'anime se situe dans son character design, ses thèmes très terre à terre, et ses personnages complexes, sincères et réalistes. C'est le genre d'anime qui te fait ressentir des émotions fortes que ce soit par les situations parfois terribles ou par les personnages. Parmi les quelques animes de cette saison que j'ai vu, c'est probablement le seul qui sort du lot et qui se hisse à la première position des meilleurs animes de l'hiver 2016. Malgré toutes ses qualités, Erased ne marquera pas les esprits aussi bien qu'a pu le faire Dragon Ball, par exemple, et la tension de l'épisode 10 peut tomber à plat à cause d'une certaine scène de l'épisode 9. Malgré ces quelques petits bémols, Erased reste un très bon anime. Et, si tu ne l'as pas vu, mais qu'est ce que tu fais ? Allez vas y ! Maintenant !

En tout cas, merci d'avoir lu cet article, n'hésitez pas à mettre en commentaire votre avis sur Erased et quel est, selon vous, le meilleur anime de cette saison. N'hésitez pas non plus à aller voir d'autres articles si vous avez le temps. On se retrouve bientôt pour un nouvel article.

したっけ !

Nippon-Sensei.

Critique : Erased, l'anime de l'hiver 2016 ?
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